Quels sont les élèves concernés ?
L’enseignement d’éducation musicale proposé au lycée s’inscrivant dans la continuité des enseignements artistiques suivis au collège, tous les élèves qui le souhaitent peuvent continuer de développer cette dimension artistique, composante de leur formation générale.
Il n’est donc pas nécessaire de suivre un cursus en conservatoire ou en école de musique pour suivre cet enseignement. Quel que soit le niveau, la motivation est le facteur essentiel.
Comment s’effectue l’inscription ?
Après l’obtention d’une affectation au Lycée Pierre Mendès France pour convenance personnelle auprès des services de Madame la Directrice des Services Départementaux de l’Éducation Nationale de la Vendée, l’inscription s’effectue en juin/juillet au secrétariat de direction de Monsieur le Proviseur.
Quels sont les fondements, les enjeux et les objectifs de cet enseignement ?
Le cours d’éducation musicale est fondé sur une démarche de projets : l’organisation de l’enseignement optionnel de musique en classe de seconde permet à chaque élève de réaliser une succession de projets musicaux.
L’année scolaire s’articule en fonction de la réalisation de ces projets, au nombre minimum de quatre.
Menés collectivement ou par petits groupes, les projets permettent de conduire des parcours de formation singuliers, qui dépendent en partie des opportunités interdisciplinaires offertes par le lycée.
Au travers de ces projets, les enjeux et objectifs de l’enseignement optionnel de musique sont les suivants :
- développer l’expérience et le plaisir des pratiques collectives (interpréter, improviser, créer) ;
- travailler les formes et les langages musicaux en mobilisant des techniques et des connaissances nouvelles ;
- questionner la place et le rôle de la musique dans la société contemporaine au regard de son évolution dans l’histoire ;
- éclairer les choix d’orientation en vue du cycle terminal et dans la perspective d’études supérieures.
Quels sont les contours de ces projets ?
Les contours de chaque projet sont définis par le choix d’une ou plusieurs perspectives de travail issues des deux champs complémentaires de questionnement suivants :
- la place de la musique et de ses pratiques dans la société contemporaine
- la musique et ses lieux ;
- réceptions de la musique (écoute individuelle vs écoute partagée ; musique enregistrée vs musique savante ; écoute nomade vs concert ; écoute subie vs écoute choisie) ;
- musique : culture individuelle vs patrimoine collectif ;
- musique et rituels sociaux ;
- musique et finalités d’usages ;
- musique : produit commercial vs œuvre musicale ;
- musique et numérique : pratique, création, diffusion ;
- musique et mondialisation : authenticité, identités, métissage, transformation ;
- place et rôle du musicien : artiste, enseignant, médiateur ;
- musique et sciences : lutherie, acoustique, neurosciences, intelligence artificielle, etc.
- musique et autres arts : de nouveaux espaces et de nouvelles formes de création ;
- la diversité des esthétiques, des langages et des techniques de la création musicale dans le temps et dans l’espace
- la musique et le texte ;
- la musique et l’image ;
- la musique et le mouvement ;
- la musique et ses modèles : littéraire, visuels, scientifiques, naturels, etc. ;
- musique : son, bruit, langage ;
- musique écrite vs musique orale ;
- musique savante vs musique populaire ;
- musique : ancrage historique vs présence contemporaine.
En classe de seconde, les quatre perspectives (au moins) peuvent se recouper, se nourrir mutuellement, ou bien inciter à en choisir d’autres dont la pertinence émergerait au cours du travail entrepris.
Sur quels champs de compétences s’appuie cet enseignement ?
Les quatre champs de compétences travaillées sont les suivants :
- réaliser des projets musicaux d’interprétation et de création ;
- explorer, imaginer, élaborer une stratégie : faire et créer ;
- écouter, comparer, commenter : construire une culture musicale et artistique ;
- échanger, partager, argumenter et débattre.
Quels sont les attendus de fin d’année ?
Ils sont de deux ordres :
- la réalisation des projets de travail (interprétations, documentaires) ;
- la rédaction d’une note de synthèse, individuelle, menée par projet, faisant ressortir les aspects les plus significatifs du travail effectué.